16 juillet : Khajurâho
Nous commençons la journée par un petit déjeuner à l'hôtel avant de partir à pied pour une visite des temples de Khajurâho (il en subsiste 22 aujourd'hui). Le groupe ouest, à l'intérieur de l'enceinte, contient les mieux préservés d'entre eux. Nous y accédons moyennant 250 Rps par personne. Datant essentiellement des 10ème et 11ème siècles, ces temples sont de beaux exemples de l'architecture indo-aryenne, ornés de frises et sculptures représentant divinités, guerriers, musiciens, animaux... Des scènes mythiques en côtoient d'autres de la vie quotidienne, notamment érotiques : ébats de couples, de groupes auxquels s'associent parfois des animaux, dans des positions particulièrement extravagantes. Toutes ces sculptures sont empreintes de grâce et de sensualité, parfois même d'une touche d'humour : un éléphant qui observe une scène osée d'un œil coquin, une femme qui se cache pudiquement les yeux d'une main, tout en se caressant de l'autre...
Nous y passons deux ou trois heures avant de prendre le chemin du retour. En route, nous faisons halte dans une petite école, où nous sommes accueillis dans le bureau du directeur, avant de faire un tour des salles de classe et d'échanger quelques mots avec les professeurs et les élèves. Au vu du tableau de maths, on constate que l'enseignement est beaucoup plus poussé qu'en Belgique, à âge égal. Certains instituteurs sont équipés d'une mince férule de bambou, s'en servent le cas échéant... et la discipline semble parfaitement respectée ! Pourtant, nous ne voyons que des visages souriants autour de nous.
Après cette intéressante visite, nous regagnons l'hôtel pour un peu de repos. Nous prenons ensuite un tuktuk qui nous emmène pour 400 Rps aux chutes de Raneh, distantes d'environ 15 km. Le site, un ancien cratère, est un grandiose écrin de nature présentant une grande variété de roches de teintes différentes, du granit rouge au basalte noir en passant par différents types de quartz. La chute d’eau la plus importante fait 60 mètres de haut. Malheureusement, la mousson n'est pas encore suffisante pour un débit d'eau vraiment remarquable. Néanmoins, quelques photos exposées à la buvette du site permettent d’admirer le site dans toute sa majesté.
Nous rentrons à l'hôtel où nous nous offrons pour 500 Rps par personne un solide massage ayurvédique d'une heure, avant de prendre notre repas au restaurant Agrasen, où nous mangeons plutôt bien pour 300 Rps par personne.