Dimanche 26 juillet : Léognan – Arcachon – Bayonne – Biarritz – Bayonne (255 km)
Le petit déjeuner au château est simple et convivial, pris à une table commune avec d’autres hôtes. Le temps se couvre à mesure que nous approchons d’Arcachon (60 km), notre étape suivante, et nous devons ouvrir le parapluie alors que nous visitons à pied quelques rues du centre-ville et jetons un œil sur le célèbre bassin. Nous repartons très vite en direction de la zone portuaire ostréicultrice, plus précisément à la Teste-de-Buch et, tandis que le ciel se dégage, nous nous attablons au pied d’une des multiples petites cabanes en bois typiques pour y déguster 9 huîtres fondantes aux douces saveurs d’amande, servies avec du pain et un verre de blanc au prix défiant toute concurrence de 9 euros.
Nous remontons en voiture et prenons la direction de Bayonne (180 km) que nous atteignons 2 heures plus tard. La ville est charmante et pittoresque, nichée au confluent de l’Adour et de la Nive, et nous passons un agréable moment à déambuler dans les rues étroites cernées de maisons à colombages blanches et rouges. Nous nous offrons également la visite guidée de l’atelier de Pierre Ibaïalde, artisan du jambon, une belle occasion de s’informer in situ sur les méthodes en usage dans la région pour obtenir l’authentique et célèbre jambon local.
Pour la fin de ce cette belle journée, nous franchissons les huit kilomètres qui nous séparent de la belle plage de Biarritz, son phare, son Rocher de la Vierge, son casino Barrière et ses maisons cossues. Pour le repas du soir, nous avons réservé notre table au restaurant Iqori, la table de l’hôtel Regina. Nous y dégustons un excellent repas en trois services, raffiné, subtil et inventif, digne d’un étoilé. L’addition tout compris s’élève à 70 euros par personne. Nous repartons à Bayonne pour passer la nuit dans notre chambre claire et fraîche de l’hôtel Côte Basque (104 euros).
Lundi 27 juillet : Bayonne – Toulouse (300 km)
Nous quittons Bayonne pour Toulouse (300 km). Le thermomètre indique 38 degrés à l’ombre lorsque nous arrivons à destination, trois heures plus tard ! Nous nous installons à l’hôtel de Brienne (94 euros), un hôtel moderne plutôt agréable, d’où nous partons à pied à la découverte de la vieille ville. Nous longeons tout d’abord les quais de la Garonne, puis passons par le Couvent des Jacobins avant d’arriver à la place du Capitole, où nous nous installons en terrasse afin de nous rafraîchir un peu. La large place ornée de la croix de Toulouse signée Moretti et bordée de bâtiments roses dégage une grande harmonie. Ayant repris quelques forces, nous déambulons au fil de charmantes rues jusqu’à la cathédrale Saint-Etienne. Nous passons ensuite par l’ancien couvent des Augustins, malheureusement fermé, puis par le magnifique hôtel particulier d’Assézat construit au 16e siècle, et qui abrite le musée de la Fondation Bemberg, riche de plusieurs centaines d’œuvres, dont plus de trente toiles de Pierre Bonnard. Mais nous sommes lundi, et nous trouvons porte close. Nous empruntons ensuite le Pont-Neuf, longeons l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et retraversons la Garonne par le pont Saint-Pierre.
Nous nous accordons une nouvelle pause désaltérante dans un agréable patio, puis passons par l’église Saint-Pierre des Chartreux, et terminons notre après-midi de visite par la basilique Saint-Sernin, la plus belle et la plus grande des églises romanes du midi.
Pour notre repas du soir, notre choix se porte sur le restaurant Une Table À Deux, une bien sympathique adresse dans un décor toulousain typique de briques et de bois. Nous nous régalons d’un délicieux menu bistronomique en trois services. L’addition finale s’élève à 50 euros par personne, vin et café compris.
Mardi 28 juillet : Toulouse – Carcassonne – Canet-en-Roussillon (210 km)
Nous reprenons la route et faisons une première halte à Carcassonne (95 km), célèbre pour sa citadelle médiévale qui se dresse à l’horizon derrière les remparts ocre de la double enceinte de la cité. Nous flânons quelque peu dans les rues étroites, un peu trop dédiées au commerce touristique à notre goût, avant de reprendre le volant en direction de Canet-en-Roussillon (115 km), station balnéaire et lieu de résidence de la mère de Daniel. L’occasion de s’offrir une première pause familiale pendant notre voyage, pause que nous prolongeons jusqu’au surlendemain.
Jeudi 30 juillet : Canet – Albi (225 km)
Nous quittons Canet vers 10 heures du matin, et arrivons à Albi un peu plus de trois heures plus tard. Nous déposons nos valises à l’hôtel Les Pasteliers (75 euros) avant de partir à la découverte de cette splendide petite ville. Nous admirons l’extraordinaire cathédrale fortifiée Sainte-Cécile, chef d’œuvre de l’art gothique méridional construit par les catholiques pour se défendre des Cathares. Cette impressionnante construction de briques rouges abrite un intérieur richement décoré, et constitue un magnifique ensemble avec le palais de la Berbie, l’ancien palais des archevêques d’Albi, où sont exposées les œuvres de Toulouse-Lautrec. Nous sillonnons les charmantes petites rues de la vieille ville, et faisons une halte sur une placette ombragée pour nous désaltérer. La Table du Sommelier est l’adresse que nous avons retenue pour notre repas du soir. Le menu en trois services (50 euros environ) est convenable, sinon convenu, mais les vins proposés en pairing aussi agréables qu’intéressants.
Vendredi 31 juillet : Albi – Cordes-sur-Ciel – Cahors - Rocamadour – Sarlat (220 km)
Nous quittons Albi assez tôt et prenons la route de Cordes-sur-Ciel, un petit village très pittoresque situé à 25 kilomètres, perché sur une colline, et constitué pour l’essentiel de demeures gothiques. L’atmosphère y est d’autant plus agréable que les voitures n’y circulent pas, et qu’à l’inverse d’autres sites équivalents, on ne subit pas l’envahissement des magasins et échoppes à touristes en surnombre. Notre étape suivante est pour Cahors (85 km), à une heure et demie de route. La capitale du Quercy regorge de témoins de son histoire médiévale, notamment la splendide cathédrale Saint-Étienne, la maison Henri IV et les ruelles du centre historique qui donnent sur les jardins secrets.
Nous poursuivons en direction de Rocamadour (60 km), que nous atteignons une heure plus tard. La chaleur est à son maximum, et nous n’avons pas le courage de partir explorer la ville, que nous nous contentons de regarder d’un peu loin, tout en sirotant des rafraîchissements à la terrasse d’un café, à l’ombre de quelques grands arbres. Nous atteignons Sarlat (50 km) vers 16 heures et, le temps de déposer nos valises à l’hôtel, profitons des belles heures de la fin de l’après-midi pour déambuler dans les rues du centre-ville et admirer les anciennes maisons de pierre ocre jaune.
Pour notre dîner, nous quittons la ville et partons à une dizaine de kilomètres de là, à La Roque-Gageac. Nous y avons réservé notre table à La Belle Étoile, une magnifique adresse au bord de la Dordogne, où nous nous régalons d’un splendide repas périgourdin. Sans conteste, l’une des meilleures tables de notre périple. Le menu en trois services est proposé au prix de 34 euros.