Chère lectrice, cher lecteur, bonjour !
Environ un an et demi après notre dernier passage, nous voici de retour au restaurant Terborght (1 étoile Michelin, 16/20 chez Gault&Millau), situé Oud Dorp 16/18 à Huizingen. La décoration sobre et soignée, avec briques apparentes et murs blancs, n'a pas changé et l'accueil est resté tout aussi cordial.
Nous optons pour le menu 'Dégustation' en sept services, proposé à 112 euros, avec vins assortis à 50 euros.
Nous ouvrons les festivités avec une coupe de champagne, très vite accompagnée par un sorbet au gin tonic et concombre servi sur une cuillère, rafraîchissant, et rappelant furieusement celui qui nous avait été servi l'année passée.
Vient ensuite une préparation de sorbet aux tomates, crevettes grises épluchées à la main, et avocat. Des ingrédients simples et des saveurs puissantes.
Nous recevons la dernière dégustation, qui décline potage aux moules et topinambours, mini-salade niçoise aux haricots verts et anchois, et tartare de bœuf au foie d'oie et pomme frite aux pickles. Encore une fois, des ingrédients simples qui développent toute leur puissance gustative.
Nous recevons notre premier vin, un Riesling Geil Bechtheimer S, trocken, de 2014. Il accompagne très bien la préparation de coquilles Saint-Jacques de Dieppe en carpaccio et poêlées, avec crabe de la mer du Nord, œuf de caille, chou fleur et romanesco. Une jolie présentation, avec des saveurs peut-être trop hétérogènes en termes de composition.
On nous propose ensuite une huître plate de Zélande avec beurre au champagne, Royal Belgian caviar et épinards. Les saveurs affirmées se marient bien avec la fraîcheur du vin suivant, un Welschriesling Birgit Braunstein du Burgendland, en Autriche.
Ce vin accompagne également l'assiette suivante, une savoureuse composition de langoustines de Guilvinec poêlées, structure de tomates, basilic, parmesan et bisque.
Nous recevons maintenant un Viré-Clessé Longchamp Domaine de la Verpaille 2013, avec une bouche pleine de finesse, ronde et fraîche, qui fait l'unanimité à notre table et sera le meilleur vin de la soirée. Il accompagne à merveille une composition de cèpes et champignons, turbot poêlé, brioche, ail noir et persil. Des saveurs classiques, mais excellemment travaillées.
Arrive maintenant une préparation de faisan rôti, chou vert et chicons, qui ne nous séduit que moyennement. Il est accompagné par un Quinta da Muradella Alanda, Monterrei, de Galice en Espagne.
Nous recevons la dernière préparation salée du menu, un canard sauvage avec céleri rave, salsifis, potiron, jus aux dattes et cuisse en gratin. Dans notre verre, un Côtes du Rhône Montirus La Muse Papilles, un vin fruité qui s'harmonise bien avec les notes douces du canard.
Nous voici arrivés au premier dessert, qui décline mangue, vanille et ananas. Rafraîchissant et savoureux.
Arrive le dernier dessert du menu, à base de chocolat et déclinaison de banane. Des saveurs classiques, mais bien maîtrisées et efficaces.
Pour clôturer le repas en douceur, nos espressos se voient accompagnés d'un plateau de mignardises soignées.
En résumé, nous avons passé un bon moment gastronomique chez Terborght. Nous retrouvons la même impression de cuisine classique, soignée et savoureuse que lors de notre premier passage, avec un menu du reste basé exactement sur le même schéma que celui que nous avions eu l'occasion de déguster un an plus tôt.
Le prix (112 euros le menu 7 services, sans les vins) reste toutefois le point faible de l'établissement. D'autres adresses proposent une cuisine tout aussi savoureuse, mais moins onéreuse. D'autre part, même si nous avons très bien mangé, nous n'avons été que rarement surpris.
Faut-il aller chez Terborght ? Comme nous disions lors de notre article précédent : si le prix n'est pas votre priorité, vous y ferez un excellent repas classique.