5 août : Alwar - Balaji - Neemrana
Après un dernier lassi à l'hôtel, nous partons en voiture pour entamer la dernière portion de notre voyage (Agra-Neemrana-Delhi, pour 13000 Rps). Nous avons prévu quelques haltes entre Agra et Delhi. Pour la première d'entre elles, Deeg, notre chauffeur s'arrête... dans le parking d'un restaurant de bord de route ! Nous tentons tant bien que mal de lui expliquer (il ne parle pas l'anglais et, comme nous le comprendrons plus tard, n'est pas non plus très familier du hindi !) que tel n'est pas notre souhait, et que seul le Deeg Palace nous intéresse. Il semble comprendre, et nous reprenons la route. Le temps passe, les kilomètres aussi, et nous finissons par réaliser qu'il nous emmène d'ores et déjà à la seconde étape prévue, Alwar. Une fois encore, nous essayons de lui expliquer son erreur, mais le message ne passe décidément pas, et, faute de pouvoir communiquer, nous poursuivons notre route jusqu'à Alwar. Nous visitons cette paisible petite ville accompagnés d'un jeune guide qui, pour 250 Rps, nous donne maintes explications sur le labyrinthique City Palace, aujourd'hui converti pour la plus grande part en bâtiment administratif, et sur le chhatri de Moosi Rani, un joli cénotaphe bicolore surplombant un charmant bassin cerné de collines abruptes. Au sommet de l'une d'elles, le Bala Qila, une citadelle en ruines.
Nous reprenons la route en direction de Balaji... que nous atteindrons trois heures plus tard, en raison de l'itinéraire fantaisiste pris par notre très problématique chauffeur. Cette petite ville attire essentiellement des dévots et pèlerins qui fréquentent ses temples. Particularité : on y pratique des exorcismes plutôt spectaculaires, mais nous ne voyons que quelques femmes accroupies, visiblement en transe, qui balayent rythmiquement le sol de leurs longues chevelures dénouées.
Nous repartons pour Neemrana, que nous atteignons vers 21h. Ce splendide fort du 15ème siècle à flanc de colline a été superbement aménagé en hôtel, et nous y passons notre dernière nuit en Inde. Comme nous souhaitons profiter au moins de la matinée suivante pour se reposer à l'hôtel, nous demandons à notre chauffeur de venir nous reprendre à midi le lendemain, ce qu'il n'accepte qu'avec la plus mauvaise grâce. Nous profitons encore un bref moment de l'excellent buffet du restaurant avant de regagner nos chambres.