6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 12:55
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Chère lectrice, cher lecteur, bonjour !

Le San Daniele est un établissement situé à Ganshoren, à deux pas de la Basilique de Koekelberg, au numéro 6 de l'avenue Charles Quint. La décoration y est sobre et classique, avec des murs clairs, et une dizaine de tables réparties dans une salle unique au rez-de-chaussée. 

Notre intention était d'opter pour le menu de dégustation dont la truffe constitue le fil conducteur, mais le patron, au charme et à l'accent tout italiens, s'empresse de nous faire savoir qu'il ne peut pas nous le proposer, faute d'arrivage suffisant de truffes ce soir-là. Il nous concocte en conséquence un menu sur mesure, d'où les truffes ne seront pas totalement absentes néanmoins.

Nous ouvrons ce repas par un Prosecco et une mise en bouche déclinée en trois dégustations : mousse d'anguille et de truite fumées, brandade de dorade royale légèrement truffée, et noir de seiche avec crème de topinambours, seiches sautées, tomates confites et huile verte. Une entrée en matière savoureuse, qui donne d'emblée le ton pour la suite.

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Anguille et truite fumées, brandade de dorade truffée, et seiches avec crème de topinambours

 

Le menu proprement dit s'ouvre sur un tartare de thon et foie gras sur lit de pesto, surmonté d'une tuile de parmesan à l'encre de seiche. Nous apprécions la grande fraîcheur des ingrédients, et la simple originalité de cette combinaison. Pour accompagner ce début de repas, le sommelier nous a proposé un vin blanc de Sicile, un Valcanzjria de la maison Gulfi, d'une agréable minéralité.

Le repas se poursuit par une entrée chaude, un ravioli de homard à l'encre de seiche avec une émulsion de crustacés, chapeauté d'un tempura de courgettes. Une belle réussite sur le plan gustatif, aux saveurs très prononcées. 

Notre dernière entrée est une noix de Saint-Jacques légèrement poêlée et fumée, servie sur un velouté de lentilles et saupoudrée de truffe râpée. Une fois encore, un plat parfaitement maîtrisé et agréable à tous points de vue.

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Tartare de thon et foie gras Ravioli de homard Saint-Jacques sur velouté de lentilles

 

Pour le plat principal, nous nous partageons entre un chevreuil façon Rossini servi avec une purée de céleri-rave, salsifi à la truffe et jus de Marsala, et une tagliata chianina (bœuf de Toscane), avec une sauce à base de balsamique, écailles de parmesan et pommes de terre rissolées. Ces deux plats sont accompagnés d'un verre de Barbera Nebbiolo 2007, un assemblage de San Giovese et Barbera, et l'ensemble fait merveille.

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Chevreuil façon Rossini Tagliata chianina

 

Le repas se termine en beauté par un excellent ravioli d'ananas caramélisé à la crème brûlée de fève de Tonka, sorbet d'oranges sanguines, biscuit de pignons de pin et coulis de mangue. Le café final est accompagné de quelques mignardises chocolatées.

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Ravioli d'ananas Mignardises

 

En conclusion : le prix du menu (85 euros sans les vins) est tout à fait justifié au vu de la qualité de la cuisine proposée et de l'excellence des produits travaillés. Nous avons là une cuisine italienne de haute tenue, et l'étoile décrochée en 2004 est à nos yeux parfaitement justifiée. Nous n'avons pas d'avis sur la carte des vins, car nous avions choisi de nous laisser guider par le sommelier, sans la consulter.

Faut-il aller au San Daniele ? Très certainement, si vous avez envie de découvrir ce qui est sans nul doute l'un des meilleurs restaurants italiens de notre capitale.

Catherine et Daniel

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