13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 21:21
Népal - 10 : Bhaktapur, Katmandou

25 juillet : Bhaktapur - Changu Narayan - Nala - Dhulikel - Panauti - Bhaktapur

Après un yaourt local pris dans une pâtisserie, nous retrouvons notre guide et un de ses amis, et partons pour une journée à moto à la découverte de différentes localités newar des environs de Bhaktapur.

Népal - 10 : Bhaktapur, KatmandouNépal - 10 : Bhaktapur, Katmandou

Nous faisons une première halte à Changu Narayan, qui possède un magnifique temple orné de remarquables statues dont la plus ancienne remonte au 5ème siècle. Nous visitons également le petit musée du village, qui comporte quelques curiosités.

Changu Narayan

Changu Narayan

Nous remontons à moto pour nous rendre à Nala, un petit village newar à l'écart des parcours touristiques, sans l'ombre d'une guesthouse.

Népal - 10 : Bhaktapur, Katmandou
Népal - 10 : Bhaktapur, Katmandou
Nala

Nala

Nous voilà repartis pour Dhulikel, où nous commençons par gravir plusieurs centaines de marches menant à un Bouddha doré, le Shanti Ban. Nous redescendons les marches et partons visiter la vieille ville, riche de plusieurs temples intéressants.

Shanti Ban à Dhulikel

Shanti Ban à Dhulikel

Nous réenfourchons nos motos et partons pour Panauti, un village newar situé au confluent de 3 rivières, dont une... invisible. Au point de confluence sont érigés plusieurs temples. Nous y visitons également le musée du village, qui présente une jolie collection d'objets de la région.

Panauti

Panauti

Avant de regagner Bhaktapur, nous faisons une halte au pied d'une gigantesque statue récente de Shiva, qui surplombe la vallée.

Shiva

Shiva

Vue de la vallée

Vue de la vallée

Après cette longue balade de 6 heures, nous voilà revenus à Bhaktapur, où nous payons la somme de 10.000 Rps (environ 75 euros) à notre guide.

Nous reprenons quelques forces en dégustant une fois de plus un de ces excellents yaourts au Palace Restaurant. Nous flânons encore parmi les rues et places, et entrons finalement chez un maître de thangkas, Madhu Krishna, avec lequel nous passons un long moment à philosopher sur la vie, le tantrisme, le bouddhisme, sujets sur lesquels notre hôte s'étend avec passion.

Lorsque nous ressortons, nous assistons au départ d'une procession nocturne acheminant un grand personnage en paille vers l'extérieur de la ville, à la lueur de torches et à grands cris.

Népal - 10 : Bhaktapur, Katmandou
Procession et torches

Procession et torches

Nous prenons un dernier repas dans une gargote où, pour moins d'un euro pour 2 (record battu), nous mangeons un bol de soupe aux lentilles, des beignets à base de daal, et des pappad.

Nous regagnons notre hôtel, un peu fourbus après cette journée bien remplie.

26 et 27 juillet : Bhaktapur – Katmandou - Bruxelles

Après un dernier yaourt pris au deuxième étage du café Nyatapola, nous prenons un bus qui nous ramène directement à Katmandou. Nous regagnons notre hôtel habituel à pied, puis paressons une bonne partie de l'après-midi, dans l'attente du repas que nous avons réservé au Krishnapan, le restaurant népalais de l'hôtel Dwarika's, Il s'agit de l'établissement le plus luxueux de Katmandou, installé dans des bâtiments du 17ème siècle. Nous nous y rendons en taxi pour 300 Rps et découvrons effectivement un lieu de grand raffinement. Il y a un attroupement particulier de forces de police et de membres de la sécurité, car un ministre indien est attendu. Nous commençons par nous promener dans les jardins intérieurs, qui donnent une impression de cocon feutré, à mille lieues du Népal populaire qui se trouve juste derrière la porte.

On nous conduit à notre restaurant, une salle joliment aménagée avec des tables et des fauteuils bas, où nous nous installons. On nous équipe de grands tabliers de tissu, et on nous apporte les menus personnalisés à notre nom, où figurent les intitulés des douze services que nous avons réservés (il était possible d'opter pour plusieurs formules, dont la plus grande propose 22 plats !). On nous apporte aussi une carte des vins, aux prix européens, dans laquelle nous choisissons un Sauvignon. Pour commencer, on nous sert du raki (sorte de saké local) dans une petite coupelle en terre. Le premier plat servi est un assortiment de hors d'œuvres parmi lesquels il faut choisir une offrande qu'on dépose sur un petit plat en face de soi. Cette entrée est délicieuse, à la fois raffinée et relevée. Les plats suivants arrivent à un rythme soutenu, entrecoupé de nouvelles rasades de raki. La présentation est soignée, avec de jolies fleurs de légumes et autres citrons sculptés, mais les saveurs sont moins présentes que pour la première assiette. Il s'agit d'une cuisine minutieuse, mais qui manque de caractère et de puissance.

Nous passons trois heures à table pour venir à bout de ce pantagruélique repas, dont nous ressortons plus que repus mais néanmoins moyennement satisfaits, car l'addition (16.000 Rps, soit environ 120 euros) nous paraît surévaluée par rapport à la qualité gustative des plats. Ce genre de cuisine se prête décidément mieux aux préparations familiales et de rue.

Au Krishnapan, un des restaurants du Dwarika's

Au Krishnapan, un des restaurants du Dwarika's

Nous regagnons notre chambre pour une courte nuit, et nous nous levons à 5 heures du matin pour nous rendre à l'aéroport en taxi. Nous prenons notre avion et, après un transit à Istanbul, arrivons à Bruxelles vers 17h15.

En résumé, nous avons passé deux semaines bien remplies, visité de nombreux sites, et apprécié la cordialité omniprésente des Népalais. Les paysages traversés étaient souvent impressionnants, même si nous n'avons pas bénéficié des meilleures conditions climatiques en raison de la mousson. Néanmoins, les pluies n'ont été ni abondantes ni gênantes, ce qui nous a permis de profiter pleinement de notre séjour. Le parc de Chitwan aura été un temps fort de ce voyage, pour la beauté de la nature et de la faune, et son atmosphère très paisible. Par ailleurs, les villes médiévales, Bhakapur en particulier, nous ont plongés dans un autre temps, magnifiquement préservé et bien vivant. Peut-être serait-il préférable de se rendre au Népal à une saison plus propice, afin de profiter d'un temps plus dégagé, mais avec le risque que le nombre de touristes soit beaucoup plus important. Hors saison, nous n'étions déjà pas seuls...

Faut-il aller au Népal ? Certainement, car ce pays allie une culture ancienne et très diversifiée à une nature somptueuse et une population accueillante. De plus, il s'agit d'un voyage très accessible financièrement : nous avons dépensé 1.500 euros par personne tout compris, dont 825 euros de vol.

Catherine et Daniel

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