6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 16:41
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Nous avons réservé une table chez Bruneau, le restaurant étoilé de l'avenue Broustin, dans le cadre de "Dining with the stars". Pour l'occasion, la maison propose un menu à cinq services pour 55 euros, hors vins. 

Une fois la porte franchie, nous découvrons une salle qui nous donne la sensation de se plonger dans les années 90 : murs crème, moquette au sol, spots au plafond, et tables rondes juponnées. En dépit de l'action "Dining with the stars", la salle n'est qu'à moitié pleine, et nous prenons place à une des tables du fond. 

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Pour l'apéritif, nous choisissons le champagne proposé sur la mini-carte des vins. Il s'agit d'un champagne Esterlin brut, certes excellent, mais au prix prohibitif de 16 euros la coupe. Il est accompagné de petites dégustations apéritives : cake aux poireaux, lardons et espuma de parmesan, gratin de mousse de langoustines, roulade de saumon fumé farci de fromage de chèvre, velouté de champignon et crème de café. Tout ceci est savoureux et goûteux, mais reste dans une tradition de bon aloi.

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Cake aux poireaux et lardons Langoustine, saumon et velouté de champignons

 

Pour accompagner les deux services suivants, nous avons opté pour un vin allemand, un Dönhoff 2012 Weisburgunder au nez floral et à la bouche agréable. La bouteille revient à 40 euros et constitue l'un des trois choix proposés en blanc pour cette formule. Il accompagne tout d'abord un fondant de saumon farci de Saint-Jacques, avec vinaigrette aux herbes et à l'ail des ours. La préparation, encore une fois simple et traditionnelle, est très bien exécutée, et nous apprécions l'extrême qualité du saumon, aussi fondant que le promet l'intitulé.

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Fondant de saumon

 

Le deuxième service est une mousseline de brochet, farcie de cuisses de grenouille, parmentier de poireaux et sauce au beurre blanc et caviar d'avruga. Un plat en sauce comme on n'en fait plus, mais qu'il est très agréable de retrouver de temps à autre dans son assiette, surtout lorsqu'il est d'aussi bonne facture.

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Mousseline de brochet

 

Changement de vin. Parmi les trois rouges proposés à la carte, nous choisissons un château Lastours 2007, au verre cette fois (10 euros). Nez de coulis de fruit noirs, vin assez agréable, quoique moins intéressant que le blanc précédent. Il accompagne une galette de pigeon de Vendée, avec sa cuisse caramélisée au soja, gratin dauphinois, mousse de céleri et purée de petits pois et tomates, et la sauce. Une fois encore, tout est savoureux à souhait, bien exécuté, mais le classicisme très prononcé de la présentation jette néanmoins un petit bémol.

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Pigeon de Vendée

 

Pour le dessert, nous recevons une barre chocolatée aux spéculoos, agréable au palais, qui clôture ce bon petit repas. Nous commandons encore un espresso, qui arrive accompagné de quelques petites mignardises (macaron, etc.), présentées en caissette comme au bon vieux temps.

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Barre chocolatée aux spéculoos
 
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Mignardises

 

En résumé, nous avons passé un bon moment gastronomique de grand classicisme qui, si on omet l'absence manifeste d'originalité, présentait néanmoins des produits de qualité, et des préparations savoureuses. Il ne faut pas toujours bouder son plaisir. Le service était assuré par une équipe discrète et plutôt bon enfant. Le budget vin était assez important proportionnellement parlant, un point tout de même assez regrettable vu le contexte de cette formule. 

Faut-il aller chez Bruneau ? Si l'idée d'un bon restaurant à l'ancienne vous séduit, pourquoi pas ?

Catherine et Daniel

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