28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 16:35
L'Eau vive

Chère lectrice, cher lecteur, bonjour !

L'Eau vive est situé à Profondeville, à une heure de Bruxelles environ. L'établissement est installé au bord d'une rivière, mais l'heure tardive et le mauvais temps nous empêchent de profiter de l'atmosphère pittoresque des lieux. La patronne nous accueille à l'entrée et nous installe dans un petit salon très seventies pour l'apéritif. Outre les classiques, on nous propose toute une série de champagnes, sans toutefois en énoncer le prix. Nous effectuons notre choix, en espérant qu'il ne soit pas trop "salé"... On nous apporte une assiette garnie d'une mini-quiche lorraine, certes bonne, mais pas bouleversante d'originalité.

Quiche lorraine

Quiche lorraine

Nous passons dans la salle proprement dite, aménagée avec goût, mais assez froide, sans doute en raison de la grande verrière. Nous avons opté pour le menu Découverte, au prix de 110 euros par personne, assorti de la sélection vins Harmonie à 40 euros. 

Les mises en bouche sont au nombre de trois. La première, un sushi déstructuré à la dorade et au sésame, est servie à température ambiante, ce qui en déploie les saveurs. On nous sert un La Jasse Castel 2013 L'égrisée, un vin d'Hérault aux notes salines prononcées, qui accompagne à merveille cette préparation.

Sushi déstructuré

Sushi déstructuré

La deuxième mise en bouche est une soupe de potimarron avec cube de foie gras et pop-corn aux épices masala. Un velouté aux saveurs précises, avec un beau jeu de textures entre le fondant du foie gras et le croustillant du pop-corn.

Soupe de potimarron

Soupe de potimarron

La troisième et dernière dégustation est une volaille confite en dessous et sauce royale au suprême, avec croustillant aux légumes d'hiver. Une fois encore, une préparation réussie et savoureuse.

Volaille confite

Volaille confite

Le menu s'ouvre avec une préparation d'oursin, avec fenouil, gelée de tomates, oignons et citron.  Nous sommes heureux de déguster des oursins, un mets plutôt rare dans les restaurants, d'autant qu'il est ici magnifié par les saveurs qui l'environnent, pour une préparation saline toute en finesse et en fraîcheur.

 

Oursins

Oursins

Pour suivre, on nous sert un bar de ligne avec coquillages, chorizo et écume iodée. Nous apprécions la cuisson parfaite du bar, l'onctuosité de la sauce et les saveurs fumées de l'ensemble du plat.

Bar de ligne

Bar de ligne

On nous sert le vin suivant, un Saint-Péray 2012 Domaine Courbis, avec des notes de miel et de champignons. Il accompagne à merveille une préparation de langoustine, crème de truffe, topinambour et choux, dans laquelle aucun ingrédient ne prend le pas sur l'autre, dans un juste équilibre de toutes les saveurs et textures.

Langoustine

Langoustine

Le vin suivant est un Barbera d'Alba du Piémont, Ronchi 2011, extrêmement bien choisi pour accompagner la préparation d'agneau de lait des Pyrénées, carottes, cari et céleri rave. Nous apprécions tout particulièrement la cuisson de la viande, parfaitement tendre et savoureuse, et encore magnifiée par le cari.

Agneau de lait

Agneau de lait

Pour la suite, le menu donne le choix entre soit un prélude au dessert, soit un plateau de fromages affinés (supplément 15 euros). Daniel choisit le plateau de fromages, en réalité un gigantesque chariot dédié à Jacquy Cange et à quelques artisans bio locaux. Il est très difficile de faire un choix parmi cette diversité, mais tous les fromages qui se retrouvent dans l'assiette sont délicieux.

Plateau de fromages

Plateau de fromages

Le prélude au dessert choisi par Catherine se présente sous la forme d'une mousse au citron agrémentée de morceaux de meringue, toute en fraîcheur.

Mousse au citron

Mousse au citron

Arrive maintenant le dessert proprement dit, une composition à base de chocolat, madeleine, fruit de la passion et mangue. Une belle réussite, à la fois haute en saveurs et d'une agréable douceur.

Dessert chocolat et mangue

Dessert chocolat et mangue

Nous commandons encore un café, qu'on nous sert accompagné d'une panna cotta à l'orange. En guise de point final, on nous présente un plateau de mignardises, parmi lesquelles nous pouvons effectuer notre choix. Du fruité au chocolaté, elles sont excellentes.

Plateau de mignardises

Plateau de mignardises

En conclusion, nous avons passé à L'Eau vive une très agréable soirée. La cuisine est de haute tenue, précise et savoureuse, tout en restant fidèle à une certaine tradition. Nous avons apprécié l'adéquation des vins proposés, en outre généreusement servis.

Côté prix, nous arrivons à addition de 357 euros pour deux, avec les apéritifs, les vins, un supplément fromage et les cafés. Il s'agit certes d'un budget conséquent, mais justifié au vu de la qualité servie. Du reste, certains établissements bruxellois doublement étoilés pratiquent des prix plus élevés encore.

Faut-il aller à L'Eau vive ? Certainement, si votre budget vous le permet, et peut-être de préférence aux beaux jours afin de profiter de la rivière et du cadre naturel. Du reste, l'Eau vive propose quelques chambres non loin de là, à l'espace Medissey, au prix de 100 euros la nuit en chambre double, sans petit déjeuner (15 euros en sus). 

Catherine et Daniel

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