Vendredi 30 juillet : Olympie – Patras – Naupacte – Galaxidi - Delphes
Notre réveil sonne à 7 heures. Nous avalons notre petit déjeuner et arrivons sur le site archéologique d’Olympie dès l’ouverture, à 8 heures. Nous souhaitons profiter de la température plus clémente de la matinée, en l’occurrence 28 degrés, avant la montée du mercure prévue pour la journée. Autre avantage : nous sommes pratiquement seuls sur le site. Nous passons une bonne heure à arpenter les multiples vestiges du sanctuaire historique dédié à Zeus et à Héra. Pendant plus d’un millénaire, de 776 avant Jésus-Christ jusqu’à 393 de notre ère, se tenaient ici tous les quatre ans les Jeux olympiques. Nous parcourons ce vaste espace et admirons ces remarquables témoignages du passé, construits entre l’époque archaïque et l’époque romaine.
Nous nous rendons ensuite au musée archéologique attenant, d’une grande richesse, qui présente la plupart des nombreux objets exhumés sur le site, dont le célèbre Hermès de Praxitèle.
Il est un peu plus de 11 heures lorsque nous remontons en voiture en direction de Patras, troisième ville de Grèce, essentiellement connue pour son université. Nous nous contentons d’une brève promenade dans les rues de la ville basse, et nous offrons une pause à la terrasse d’un café, attablés devant un excellent smoothie.
Nous repartons et franchissons ensuite les 2252 mètres du célèbre pont Rion-Antirion, l’un des plus long du monde, qui relie le Péloponnèse à la Sterea Ellada.
Notre route en direction de Delphes nous fait passer par Naupacte, l’ancienne Lépante, une adorable petite cité pittoresque construite autour d’un port médiéval.
Nous faisons ensuite un arrêt à Galaxidi, jolie petite ville côtière paisible restée authentique, à seulement 32 kilomètres de Delphes.
Il est près de 18 heures lorsque nous nous arrivons au Nidimos Hotel à Delphes, un établissement particulièrement soigné.
Nous profitons de la fraîcheur de notre chambre spacieuse en attendant de prendre notre repas du soir à la taverne Vakhos, proche de l’hôtel et offrant une vue magnifique sur la vallée en contrebas, jusqu’à la mer. Nous nous y régalons d’un chausson au fenouil et fromage et d’un coq aux poivrons servi avec des pâtes. Pour accompagner tout cela, nous optons pour différents vins au verre, de bonne qualité.
Samedi 31 juillet : Delphes – Kastraki
Nous prenons notre petit déjeuner à 7h30, en vue d’entamer la visite du site archéologique de Delphes dès l’ouverture, à 8 heures. Nous avons un peu de mal à trouver l’entrée du site, que nous avions dépassée sans la voir. Après nous être acquittés des 12 euros d’entrée, nous entamons l’ascension du mont Parnasse et découvrons tour à tour le temple d’Apollon, l’omphalos, les différents trésors, le temple d’Apollon, la colonne serpentine, le théâtre et le stade, point culminant du site.
Il est un peu plus de 10 heures lorsque nous terminons la visite. Il fait déjà très chaud, et nous apprécions d’autant plus la fraîcheur du magnifique musée attenant. Celui-ci regorge de statues et autres artefacts trouvés sur le site, dont la colonne des trois danseuses ayant inspiré Debussy et le célèbre aurige en bronze.
Nous mettons ensuite le cap sur les Météores, que nous atteignons au terme de 230 kilomètres de route. Nous nous installons à l’hôtel Pyrgos Adrachti, une charmante petite adresse située au pied même d’un ensemble de roches dans le village de Kastraki.
Nous partons nous sustenter d’une salade grecque et de dolma à la Taverna Bakaliarakia, et regagnons notre hôtel à grand peine sous la chaleur écrasante. Nous passons le reste de la journée à l’ombre et au frais dans notre chambre. Pour notre dîner, nous nous rendons à la Taverna Batalogianni, où nous prenons un souvlaki de porc et des aubergines au légumes, le tout arrosé d’une bouteille de vin blanc Meteoro, frais et bon marché.
Dimanche 1er août : Kastraki (les Météores)
Nous quittons l’hôtel vers 8h30 afin d’arriver à temps pour l’ouverture du Moni Megalou Meteorou, soit le monastère du Grand Météore, prévue à 9 heures. Nous gravissons les quelque 300 marches qui mènent au monastère proprement dit, érigé sur le piton rocheux le plus élevé du massif, à 613 mètres d’altitude… et découvrons que les portes ne s’ouvriront qu'une demi-heure plus tard. Nous patientons alors que la chaleur monte et que le nombre de visiteurs essoufflés et transpirants s’accroît de minute en minute. On nous autorise enfin l’accès et nous découvrons tour à tour le khatolikon et ses splendides fresques, les deux musées, le réfectoire et l’ancienne cuisine datant du 16e siècle.
Nous redescendons les trois cents marches, regagnons la voiture et prenons la direction du Moni Roussanou, ou monastère Sainte-Barbe, auquel on accède en passant par un petit pont de bois, et en gravissant 200 marches environ, ombragées qui plus est. Beaucoup plus petit que le précédent, le monastère est tenu par des nonnes qui vendent le jambon et le miel de leur fabrication.
Nous passons encore par le Moni Agios Stefanos (monastère Saint-Étienne), accessible sans gravir de marches. D’une manière générale, les intérieurs des trois monastères visités se ressemblent beaucoup, mais le Grand Météore, à la fois plus vaste, plus riche, et occupant la position la plus élevée, a retenu davantage notre attention.
La température atteint les 44 degrés. Nous capitulons et renonçons à visiter les trois derniers monastères du site. Nous nous installons à la terrasse ombragée de la Taverna Harama, entre Kalambaka et Kastraki, où nous nous contentons de poivrons grillés et de tzatziki. Nous sommes les seuls clients et le patron, délaissant ses fourneaux après nous avoir servis, s’empare de son bouzouki pour jouer auprès de sa famille, pour son propre plaisir. Nous profitons de cette petite pause musicale impromptue et spontanée avant de regagner la fraîcheur de notre hôtel.
Pour le repas du soir, nous retournons à la Taverna Harama, où nous commandons des côtes d’agneau grillées généreusement servies.
Lundi 2 août : Kastraki – Volos - Tsagarada
Nous avalons très tôt notre petit déjeuner afin de faire un rapide dernier tour des monastères en profitant de la jolie lumière dorée du matin. Nous mettons ensuite le cap sur Volos (145 km), une ville portuaire particulièrement réputée pour ses tsipouradika, petits restaurants qui servent quelques mezze accompagnés d’une minuscule bouteille d’alcool. Nous tentons l’expérience, et recevons des sardines grillées, une salade de poulpe, une salade de pommes de terre et deux tsipouros, l’un anisé et l’autre non, pour le prix imbattable de 10,5 euros… au total.
Nous remontons en voiture et franchissons les 50 kilomètres qui nous séparent de Tsagarada, village du Pélion où se trouve notre hôtel, l’Aleka’s House. Comme d’habitude, nous nous reposons pendant les heures les plus chaudes, avant de rouler vers la côte pour rejoindre Mylopotamos et nous attabler à l’Aggelika Fish Taverna. Il est 20 heures, et il fait encore 34 degrés. Nous nous régalons de poissons scorpions et de rougets surmulets, arrosés d’un agréable vin blanc local.