Mercredi 7 et jeudi 8 août 2013
Après un café à Zaventem, un premier avion nous emmène à Helsinki, où nous prenons un autre café pour meubler l'attente, du moins très partiellement, car 5 heures de patience forcée nous séparent de notre vol pour Delhi, prévu à 20h10, et qui finalement sera annoncé avec 20 minutes de retard !
Nous atterrissons à Delhi le lendemain, à 5h30 du matin, heure locale. Après les formalités d'usage, nous quittons l'aéroport en métro. Cette ligne toute neuve rejoint le centre de Delhi en trois stations et moins de 20 minutes. Une connexion à la fois très pratique, rapide et bon marché. De plus, comme nous l'expérimenterons plusieurs fois, le métro de Delhi est très sécurisé (jetons en guise de ticket, fouille systématique avant d'entrer dans la station proprement dite), très propre, les voitures sont climatisées, modernes et même équipées de prises de courant, bien pratiques pour recharger les batteries des portables et autres tablettes.
Métro de Delhi, très tôt le matin |
Nous sortons du métro à la New Delhi Station, et prenons un rickshaw pour rejoindre notre hôtel, le Broadway.
Notre chambre à l'hôtel Broadway |
Après avoir pris possession de notre chambre, nous nous octroyons quatre heures de sieste plus que bienvenues.
Notre première visite est pour le gigantesque Swaminarayan Akshardham (voir photo d'en-tête de l'article), un centre sacré élevé à la mémoire d'un gourou né il y a un peu plus de deux siècles, construit en 2005, et qui s'étend sur 40 hectares. Le monument d'Akshardham est le point de convergence de ce complexe : 43 mètres de haut, 108 de long, 96 de large, 234 piliers sculptés, 9 dômes et 20.000 figures gravées, le tout reposant sur l'exceptionnelle Gajendra Peeth, où 148 éléphants sculptés grandeur nature courent sur un périmètre de 326 mètres de long.
Scène de la Gajendra Peeth |
La visite de ce centre prend plusieurs heures, car elle est agrémentée de nombreuses expositions, films et autres scènes animatroniques présentant la vie du gourou, ainsi que 10.000 ans d'histoire de l'Inde. Ce énorme complexe a pu voir le jour grâce au travail colossal réalisé notamment par xxx volontaires ayant offert 700.000 (?) heures de travail bénévole. A méditer.
Nous sommes émus par la ferveur qui se dégage de ce lieu, l'histoire touchante du gourou, et interpellés par le fait qu'une telle réalisation puisse encore être possible de nos jours, et dans de telles conditions. La visite s'achève par un spectacle son, lumière et fontaines sur une musique dévotionnelle.
|
Son, lumière et fontaines au Swaminarayan Akshardham |
Tout en discutant philosophie, religion et sens de l'humanité, nous nous mettons en quête d'un restaurant pour le repas du soir, et optons pour le Moti Mahal, une vieille adresse proposant de la cuisine moghole agrémentée du concert de quelques musiciens. La nourriture (tandoori chicken et chicken tikka masala) y est de bonne facture, mais l'ardoise est tout de même assez salée pour l'Inde (1350 roupies).
Sur le chemin de l'hôtel |
Nous regagnons à pied notre hôtel, situé à un petit kilomètre à peine, et y passons la première nuit de notre voyage.