Mercredi 14 août
Nous prenons un taxi jusqu'au Bus stand, où nous prenons place dans le bus pour Jalandhar (160 roupies, soit 2 euros pour deux). Tout au long des deux heures de trajet, nous voyons défiler des deux côtés de la route une profusion de plants sauvages de cannabis, atteignant souvent deux mètres de haut. Du reste, l'odeur caractéristique qui s'en dégage envahit souvent le bus.
Arrivés à destination, nous prenons un rickshaw jusqu'à notre hôtel, le Regent Park. Perdu au cœur de cette ville quelconque, l'établissement affiche un certain standing, tant par l'accueil que le caractère "international" de l'aménagement. Cette impression se poursuit dans la chambre (2400 roupies, soit 30 euros), à condition de ne pas regarder la salle de bains de trop près.
Le Regent Park à Jalandhar |
Nous commandons une voiture pour nous rendre à Kapurthala, une petite cité située à une trentaine de kilomètres de là. En effet, Catherine fantasme sur cet endroit depuis qu'elle a lu le roman de Javier Moro sur l'histoire du maharadjah de Kapurthala. Une fois sur place, personne ne semble avoir connaissance du palais de ce dernier. Après maintes recherches, il s'avère qu'il a été transformé en campus estudiantin et ne se visite pas. Nous en faisons néanmoins le tour, et imaginons le faste d'antan en contemplant ses façades de style français.
Façade arrière du palais de Kapurthala |
Nous demandons à notre chauffeur ce qu'il y a encore à voir dans cette ville, et il ne semble pas davantage renseigné. Nous visitons toutefois au hasard des rues, et tombons sur High Court, un très beau bâtiment, dont les quelques employés nous invitent à visiter une salle d'audience aux murs richement ornés de moulures, et au fond de laquelle trône un majestueux portrait de ce fameux maharadjah. Nous terminons par une jolie mosquée aux tons rouille et ocre, des années 30.
High Court | Portrait du maharadjah de Kapurthala |
Mosquée |
Pour faire bonne figure, le chauffeur nous dépose encore sur le chemin du retour au Pushpa Science Center. Il s'agit d'un vaste complexe didactique consacré à différentes branches scientifiques et technologiques, plutôt destiné à un public scolaire. Bien qu'achevé en 2005, les différents pavillons semblent tout droit sortis des années 80. Nous le survolons et regagnons la voiture, qui nous ramène à bon port sous une solide averse.
Nous n'avons plus le courage de ressortir pour le repas du soir, d'autant plus que la pluie persiste sous forme d'orage. Nous commandons donc 2 thalis dans notre chambre, et paressons le reste de la soirée.