Mercredi 1er janvier
Un chauffeur vient nous prendre à l’hôtel vers 9 heures pour nous conduire à Rio Dulce. Trois heures plus tard, nous arrivons à destination, soit l’embarcadère du restaurant Bruno’s, où nous grignotons quelques quesadillas arrosées d’énormes cocktails (presque) soft pour tromper l’attente avant l’arrivée du bateau.
Notre ‘lancha’ accoste un peu après 15 heures, et nous entamons la descente du Rio Dulce en direction de Livingston, petite ville qui s’ouvre sur le golfe du Honduras et qui présente la particularité de n’être accessible que par bateau. Ces deux heures de trajet nous font découvrir des paysages époustouflants au cœur de la jungle. Avec une végétation tropicale, des myriades d’oiseaux et de pittoresques paillottes bordant çà et là le rivage, on se croirait sur l’Amazone !
Nous accostons au ponton de notre hôtel, le Casa Nostra, un petit établissement aux chambres claires et propres agrémenté d’un joli jardin donnant sur l’eau. Nous admirons la vue depuis notre balcon, puis partons à la découverte de Livingston, avec ses échoppes, ses guesthouses et son lavoir en constante activité.
Pour notre repas du soir, nous nous attablons au Restaurante Buga Mama, où on nous sert la spécialité locale, le ‘tapado’, un ragoût de poissons et crustacés cuits dans du lait de coco, parfumé notamment à la coriandre. Un délice !
Jeudi 2 janvier
Après un petit déjeuner ‘chapín’ pris à l’hôtel, nous embarquons pour une visite de Los Siete Altares, une succession de cascades et de bassins d’eau douce. Malheureusement, le niveau de l’eau est vraiment très bas, et le spectacle loin d’être aussi remarquable qu’espéré.
Nous reprenons le bateau qui nous dépose à Playa Blanca, une plage privée à 12 km de Livingston, la plus séduisante de la région, dit-on. Nous y passons quelques heures à paresser et à siroter des ‘coco loco’. La recette est simple : le vendeur ouvre le sommet d’une noix de coco, et prélève un godet d’eau de coco qu’il remplace par une même quantité de rhum. Un cocktail idéal à boire sous les cocotiers ! Nous piquons quelques têtes dans les eaux tièdes de la baie d’Amatique, puis reprenons le bateau pour Livingston.
Revenus en ville, nous passons à la banque locale en vue de changer quelques dollars, une opération qui prend un certain temps et nous laisse tout loisir d’observer la population locale, très différente du reste du Guatemala. La population de Livingston est en effet essentiellement composée de Garifunas, les descendants d’esclaves africains naufragés mélangés aux Indiens caraïbes.
Daniel s’acquitte d’une petite lessive au lavoir local, où il est le seul homme à s’activer parmi les nombreuses et solides mamás.
De retour à l’hôtel, nous passons un moment au jardin, où nous décidons finalement de prendre notre repas du soir, une énorme langouste de plus d’un kilo, succulente et parfaitement préparée.