La Brasserie surréaliste est située 23, place du Nouveau Marché aux Grains à Bruxelles. Nous avions initialement été attirés par le cadre hors du commun de cet ancien entrepôt de bananes des années 30 au décor extravagant entrevu à travers la vitre. Une fois à l'intérieur, nous nous trouvons transportés dans un univers particulier, tenant à la fois de l'église, du loft et du centre d'art. Les près de 1500 m2 des lieux sont aménagés exclusivement avec des objets chinés, à l'exception des étonnants haut-parleurs rouge vif. Tous ces éléments sont magnifiés par les éléments architecturaux Art déco restaurés, comme les châssis, les fenêtres et les différents types de sol. Autre point notable, les lieux accueillent également la micro-brasserie artisanale des frères Grison, initiateurs du concept, ainsi qu'une galerie éphémère.
Côté papilles, on choisit sur une courte carte proposant six entrées, six plats et deux desserts, le tout version sharing food. On nous recommande d'opter pour quatre plats à partager, et nous sélectionnons les tiger shrimps style thaï (15) euros, les korean spareribs sauce chili fermentée et kimchi de chicon (15 euros), le poulet méditerranéen fumé et grillé avec sauce dattes et olives, estragon et clémentines (16 euros), le faux-filet argentin sauce chimichurri (21 euros) et, en accompagnement, une aubergine miso avec oignons jeunes et noix de cajou (9 euros). Pour le dessert, nous choisissons le tahini brownie, crème tonka et sésame (9 euros). La bonne surprise, c'est que la cuisine est à la hauteur du cadre. Les crevettes géantes sont parfaitement cuites et très parfumées, les spareribs tendres à souhait (même s'ils auraient gagné à être plus relevés), le poulet ultra savoureux et le faux-filet idéalement cuit (ce qui compense la qualité en réalité moyenne de la viande). Le dessert est également très réussi.
Côté boissons, Daniel opte pour pour deux bières brassées sur place, la Surrealist Pale ale 25 cl (5 euros) et la Mirror IPA 40 cl (8 euros), toutes deux excellentes, tandis que Catherine choisit tout d'abord un verre de Meinklang blanc (7,5 euros), puis un verre de Ponzichter rouge (7,5 euros), des vins autrichiens de qualité. Nous clôturons notre repas par deux bons espressos (3 euros).
En résumé, nous avons été ravis de notre soirée à la Brasserie Surréaliste. Le cadre est magique et la cuisine de qualité, ce qui n'est pas toujours le cas dans les lieux branchés. Il faut noter qu'au fil de la soirée, la lumière diminue au fur et à mesure que le son monte, sans atteindre toutefois atteindre des niveaux gênants. Nous en ressortons avec une addition de 59,5 euros par personne, tout compris.
Faut-il aller à la Brasserie surréaliste ? La garantie d'une chouette sortie !