Vendredi 19 avril
Notre Boeing 737 à destination d' Édimbourg quitte le tarmac de Charleroi à 16h40, et nous atterrissons comme prévu à 17h25, heure locale, après une 1 heure et 45 minutes de vol. Le bus de la ligne 100 (Airlink) nous emmène en moins d'une demi-heure à la gare Waverley Bridge, en plein centre-ville, pour un petit peu plus de 5 euros par personne.
Au sortir du bus, nous découvrons sous la magnifique lumière d'une fin de journée ensoleillée les vertes pelouses de West Princes Street Gardens qu'encadrent les tours jumelles du General Assembly Hall et le rocher volcanique au sommet duquel trône le majestueux château d'Édimbourg.
Nous avons réservé notre chambre à l'hôtel Ibis Royal Mile, à moins de dix minutes de marche. Le préposé à la réception, ne trouvant pas notre nom dans son listing, nous apprend que nous sommes attendus dans un autre Ibis quasi homonyme (Centre Royal Mile pour l'un, Centre South Bridge Royal Mile pour l'autre), heureusement situé à moins de 200 mètres.
Le temps de déposer nos bagages dans notre chambre au neuvième étage, et nous partons immédiatement pour une première visite des environs direct de l'hôtel, idéalement situé en plein centre historique de la ville.
Nous passons devant l'Old College, dessiné par Robert Adam, et le National Museum of Scotland dont l'architecture évoque Le Corbusier, avant de rejoindre Parliament Square, la plus grande place publique d'Écosse. Le Parliament en lui-même fait office de palais de justice, et l'étonnante St Giles' Cathedral à la flèche en forme de couronne abrite une remarquable Chapelle du Chardon (Thistle Chapel), où abondent écussons, bannières et plaques de stalles commémoratives des Chevaliers de l'Ordre du Chardon.
Derrière Parliament Square s'ouvre The Real Mary King's Close, une ruelle souterraine hantée, dit-on, depuis le 17ème siècle...
Pour notre premier repas écossais, nous nous rendons en une petite demi-heure de marche au Palmerston où nous avons réservé notre table. Nous découvrons une grande salle aux hauts murs vert olive, décorée de manière traditionnelle, où les nombreux convives devisent joyeusement. Nous commandons chacun une assiette de longe de porc rôtie, et une bouteille de Dāo Grāo Vasco. Le plat est très quelconque, les portions réduites et le vin de piètre qualité. L'addition s'élève néanmoins à 90 euros, un montant prohibitif pour un repas aussi élémentaire que médiocre.
Le reste de la soirée, que nous passons au Sandy Bell's, a tôt fait de nous faire oublier ce décevant moment de table. Rassemblés autour de leurs pintes de bière, d'excellents musiciens nous font découvrir avec talent et enthousiasme un florilège d'airs traditionnels écossais, magnifiés notamment par les sonorités à la fois douces et nasillardes d'un Scottish smallpipes (cornemuse à soufflet) et les accents rythmés d'un banjo.